Notre ambition

RIVERAINS DES HALLES

On a coutume d’appeler « riverains des Halles », les habitants du quartier des Halles, l’ancien « ventre de Paris » de Zola, hérité du plus grand marché de la capitale depuis le XIIème siècle, transféré à Rungis en 1969.

Pour les anciens, ce bouleversement, et le « trou des Halles » qui, pendant 10 ans a suivi, a profondément perturbé leur vie et changé complètement la vie du quartier.

Cette nouvelle vie s’était réorganisée autour du nouveau Forum et du Jardin adjacent, qui, après quelques années difficiles, avait été sécurisé et aménagé pour le plaisir des usagers, petits (Jardin Lalanne) et grands (place René Cassin et son amphithéâtre). De plus, les nombreux arbres du jardin arrivant à maturité offraient ombrage et fraîcheur pendant la saison chaude, jardin d’été unique en plein cœur de Paris.

Les nouveaux travaux gigantesques de réaménagement des Halles (pôle transports, jardin, Canopée, voiries) viennent à nouveau troubler la vie des habitants : commencés en 2010, ils se termineront fin 2019. Le Jardin Mandela a été ouvert. La construction de la Canopée est achevée. Le réaménagement des voiries de surface est en cours. Seul l’avenir nous dira si tant de sacrifices étaient justifiés et profitables pour la communauté.

Mais, par-dessus tout, nous, riverains, voulons conserver l’identité de notre quartier, qui, à la fin des travaux, sera réhabilité, en respectant son caractère hautement historique. C’est une promesse qui nous a été faite par le Maire de Paris et son coût a d’ailleurs été budgété, dès le départ, dans l’opération « Réaménagement des Halles »

Il a du reste été convenu qu’à cette occasion, les services de  la Ville se concerteraient avec les riverains (et donc notre association) afin de recueillir leur avis sur les travaux envisagés à cette occasion : nous en reparlerons.

Nous voulons protéger le mode de vie de notre quartier où règnent l’entente et la convivialité entre les origines et les générations et recevoir nos visiteurs dans un cadre digne de ses origines.

L’équipe de l’ADRAQH